CANCER DU REIN

Le cancer du rein se développe à partir d'une cellule rénale normale, qui subit des transformations et se multiplient de manière incontrôlée, formant ainsi une masse de cellules anormales, communément appelée tumeur. En 2018, la France a enregistré environ 5 323 nouveaux cas de cancer du rein, dont 67 % chez des hommes, avec un âge moyen de diagnostic de 65 ans.

À l'Hôpital Privé Arras les Bonnettes, la prise en charge du cancer du rein se fait au sein de l’Institut de Cancérologie, où chaque patient bénéficie d’un suivi personnalisé par un oncologue référent, garantissant une attention adaptée et rapide.

Pour plus d’informations : https://www.cancer.fr/personnes-malades/les-cancers/rein

Formation et développement du cancer

Le cancer du rein peut naître de différentes cellules rénales, mais il provient le plus souvent des cellules du parenchyme rénal, un type connu sous le nom de carcinome à cellules rénales. Dans ses débuts, les cellules cancéreuses sont localisées et peu nombreuses dans le rein. Cependant, sans intervention, leur prolifération peut entraîner une augmentation de la taille de la tumeur, qui peut alors envahir les tissus et organes voisins, comme la veine rénale ou la graisse périrénale, ce qui est considéré comme un cancer localement avancé. Dans certains cas, des cellules cancéreuses peuvent se disséminer à partir de la tumeur initiale, se propageant via les voies lymphatiques ou sanguines et formant des métastases dans d'autres parties du corps, telles que les ganglions lymphatiques, les poumons ou les os.

Symptômes du cancer du rein

Les symptômes du cancer du rein peuvent varier d'une personne à l'autre, et certains patients peuvent ne présenter aucun signe évident aux stades précoces de la maladie. Toutefois, certains symptômes peuvent indiquer un risque de cancer du rein, tels que la présence de sang dans l'urine, des douleurs persistantes ou une sensation de pression dans la région lombaire, une masse palpable dans l'abdomen, une perte de poids inexpliquée, une fatigue persistante et de la fièvre. Si vous présentez ces symptômes, il est important de consulter un professionnel de santé pour obtenir un diagnostic précis.

 

Facteurs de risque

Les habitudes de vie influencent considérablement le risque de développer un cancer du rein. Parmi les facteurs de risque notables figurent :

  • Le surpoids ;
  • Le tabagisme ;
  • Le traitement par dialyse pendant plus de trois ans.

D'autre part, il peut exister une prédisposition génétique au cancer du rein, bien que cela soit rare. Environ 2 à 3 % des cas de cancer du rein sont dus à des anomalies génétiques héréditaires, dont la plus courante est la maladie de von Hippel-Lindau (VHL).

Diagnostic

Le diagnostic du cancer du rein est souvent effectué de manière fortuite lors d'examens tels qu'une échographie ou un scanner abdominal réalisés pour d'autres raisons. Il peut aussi être révélé à travers des symptômes ou la détection de métastases. Parfois, il est découvert lors d'un dépistage familial pour les personnes susceptibles d'être atteintes d'une forme héréditaire de ce cancer. Pour confirmer le diagnostic, des examens cliniques et des scanners sont généralement réalisés. Une fois le cancer du rein confirmé par analyse des tissus, le médecin référent peut prescrire des examens complémentaires pour évaluer l'étendue de la maladie.

Parcours de soins

Les médecins spécialisés se réunissent lors d’une Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) pour décider du meilleur traitement collectif. Suite à cette réunion, le patient est reçu en consultation par le médecin référent, qui lui présente et explique son projet personnalisé de soins. Les patients peuvent également rencontrer une infirmière spécialisée en cancérologie pour répondre à toutes leurs interrogations concernant la prise en charge.

Traitement

Chirurgie : La chirurgie consiste à retirer tout ou partie du rein où se situe la tumeur, un processus connu sous le nom de néphrectomie. Selon la taille, l'emplacement et le stade de la tumeur, le chirurgien peut effectuer :

  • Néphrectomie partielle : seule la tumeur est retirée, préservant ainsi le reste du rein, souvent appelé tumorectomie ou chirurgie conservatrice, étant le traitement de choix pour les petites tumeurs.
  • Néphrectomie élargie : le rein affecté ainsi que la graisse environnante sont totalement retirés.

Radiothérapie : Cette méthode utilise des rayonnements ionisants pour détruire les cellules cancéreuses en empêchant leur multiplication. Cette technique se caractérise par une précision permettant de cibler la zone à traiter tout en épargnant le maximum de tissus sains.

Immunothérapie : Ce traitement médicamenteux exploite le système immunitaire du patient pour combattre le cancer du rein. Votre médecin référent peut l'inclure dans votre parcours de soins.

Thérapies ciblées : Ces traitements sont administrés en fonction de certaines caractéristiques ou anomalies moléculaires du cancer du rein. Ils visent à bloquer la croissance de la tumeur en interférant avec des mécanismes cellulaires.

Recherche clinique

Au-delà de ses missions de soins, l'Hôpital s'investit dans la recherche clinique pour favoriser l'émergence de nouvelles stratégies thérapeutiques et diagnostiques. Votre médecin référent peut vous proposer de participer à des essais cliniques, en vous fournissant des informations claires et objectives. Chaque essai clinique nécessite votre consentement éclairé.

Soins de support

L’équipe de soins de support de l'hôpital est composée de professionnels qui apportent une approche globale pour assurer la meilleure qualité de vie aux patients et à leurs proches. Ces différents soins sont proposés lors des consultations médicales et au sein des équipes soignantes tout au long du traitement et jusqu’à six mois après son terme.

Suivi médical

Le suivi médical après le traitement est essentiel, incluant des consultations régulières avec des spécialistes, en collaboration étroite avec le médecin traitant. Cet accompagnement personnalisé permet d'aborder une nouvelle phase de soins, celle de la vie après le cancer ou après le traitement. Un plan personnalisé après cancer est remis au patient.

Des hôpitaux de jour d’accompagnement avec une IDE experte en urologie permet une prise en charge du patient dans sa globalité et une anticipation des besoins.