CANCER DE LA VESSIE
La vessie constitue une partie de l'appareil urinaire, englobant tous les organes impliqués dans la production et l'élimination de l'urine. Le cancer de la vessie se manifeste par des anomalies au niveau des cellules de la paroi interne de la vessie. Ce processus débute par une altération de certaines cellules, entraînant leur multiplication et la formation d'une masse, généralement désignée sous le terme de tumeur. En 2018, la France a enregistré 13 074 nouveaux cas de cancer de la vessie, dont 81 % chez des hommes, en faisant le septième cancer le plus fréquent. À l'Hôpital Privé Arras les Bonnettes, les patients atteints de cancer de la vessie bénéficient d'une prise en charge à l’Institut de Cancérologie, où un médecin oncologue référent veille à une approche personnalisée et dans les meilleurs délais.
Pour plus d’informations : https://www.cancer.fr/personnes-malades/les-cancers/vessie
Formation et développement du cancer
Le cancer de la vessie émerge principalement des cellules de l'épithélium urothélial, aboutissant le plus souvent à un carcinome urothélial, le type le plus courant de cette pathologie. Initialement, les cellules cancéreuses sont limitées à la muqueuse vésicale et sont souvent qualifiées de tumeurs superficielles ou non infiltrantes. Lorsque la tumeur pénètre dans la couche musculaire ou atteint les organes adjacents, elle est considérée comme infiltrante. Les cellules cancéreuses peuvent également se propager (métastases) vers d'autres régions, comme les ganglions lymphatiques, le foie, les poumons ou les os.
Facteurs de risque
Les principaux facteurs de risque du cancer de la vessie comprennent :
- Le tabagisme ;
- L'exposition professionnelle à certaines substances chimiques ;
- Certains traitements antérieurs, tels que la radiothérapie au bas-ventre ou la chimiothérapie à base de cyclophosphamide ;
- La bilharziose urogénitale ;
- Un traitement antérieur pour des tumeurs de l'uretère ou du bassinet rénal.
Diagnostic
Pour établir un diagnostic de cancer de la vessie, le médecin peut prescrire divers examens, tels que :
- Une échographie de l'appareil urinaire ;
- Une cytologie urinaire pour rechercher des cellules cancéreuses ;
- Une cystoscopie, permettant d'examiner l'intérieur de la vessie et de réaliser des prélèvements éventuels. Il est possible que le chirurgien retire la tumeur durant cette procédure.
Une fois le diagnostic confirmé par l’analyse des tissus, le médecin référent pourra ordonner des examens complémentaires pour évaluer l'étendue de la maladie.
Parcours de soins
Les médecins spécialistes se réunissent lors de Réunions de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) pour choisir le traitement le plus approprié. Suite à cette réunion, le patient est reçu en consultation par le médecin référent, qui lui présente et explique son projet de soins personnalisé. Une infirmière spécialisée en cancérologie est également présente pour répondre aux questions au sujet de la prise en charge.
Traitement du cancer
Chirurgie
La première étape du traitement consiste à retirer la tumeur par une résection transurétrale de la vessie (RTUV), une procédure qui extrait la tumeur via l’urètre. Cela est généralement effectué lorsque la tumeur n’a pas pénétré dans les muscles de la paroi vésicale. Une instillation, qui administre un médicament de chimiothérapie ou d’immunothérapie par sonde urinaire, peut être réalisée peu après.
Pour les cancers infiltrants non métastatiques, le traitement standard implique la chirurgie visant à retirer complètement la vessie ainsi que les ganglions lymphatiques voisins, et parfois d'autres organes adjacents.
Chimiothérapie
La chimiothérapie utilise des médicaments pour cibler les mécanismes de division cellulaire. Elle est considérée comme un traitement systémique qui agit sur l'ensemble du corps, permettant d'atteindre les cellules cancéreuses où qu'elles se trouvent. Ce traitement est généralement administré par perfusion, mais peut aussi être pris par voie orale sous forme de comprimés.
Radiothérapie
Cette méthode utilise des rayonnements ionisants pour détruire les cellules cancéreuses en inhibant leur multiplication. Grâce à des techniques avancées, elle cible précisément la zone à traiter tout en préservant les tissus sains environnants.
Immunothérapie
L’immunothérapie est un traitement médicamenteux qui exploite le système immunitaire du patient pour combattre le cancer de la vessie. Ce type de traitement peut être recommandé par le médecin référent dans le cadre du parcours de soins.
Sexualité et fertilité
À l'Hôpital Privé Arras les Bonnettes, une attention particulière est accordée aux conséquences du cancer de la prostate sur la sexualité et la fertilité. Les patients reçoivent des informations pertinentes lors de leur consultation avec le médecin référent et une infirmière experte en urologie, qui propose un parcours de soins personnalisé.
Recherche clinique
L'Hôpital s'engage également dans la recherche clinique pour innover dans les prises en charge thérapeutiques. Les médecins peuvent inviter les patients à participer à des essais cliniques, leur fournissant des informations transparentes. Tous les essais sont menés sous le principe du consentement éclairé.
Soins de support
Une équipe dédiée aux soins de support propose une approche globale visant à garantir la meilleure qualité de vie possible aux patients et à leurs proches. L'accès à ces soins est offert lors des consultations médicales et à travers les équipes soignantes tout au long du traitement, et même jusqu'à six mois après la fin des soins.
Suivi médical
Le suivi médical post-traitement est essentiel et comprend des consultations régulières avec une équipe spécialisée, en étroite collaboration avec le médecin traitant. Cet accompagnement personnalisé permet de préparer les patients à la phase de soins qui suit la maladie ou le traitement. Un plan personnalisé après cancer est remis au patient.
Des hôpitaux de jour d’accompagnement en cancérologie sont déployés en début de parcours de soins afin de prendre en charge le patient dans sa globalité et anticiper les besoins.